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1/23/2010

LE CHIEN QUI A TÉMOIGNÉ AU TRIBUNAL





J’ai grandi à moins de 500 mètres d’un passage à niveau. Notre chien, Lenny, avait une très agaçante habitude : il hurlait chaque fois qu’un train sifflait en s’approchant du passage à niveau. C’était probablement à cause de son ouie sensible. Peu importe s’il était dans la maison ou dehors. Il hurlait et hurlait jusqu’à ce que le train soit passé. Certains jours, selon la direction du vent, il hurlait même quand le train sifflait aux autres passages à niveau plus loin. Nous avons appris à nous accommoder de ce vacarme, surtout parce que nous aimions beaucoup notre chien.

Tôt un matin, nous prenions le petit-déjeuner quand nous avons entendu le bruit du train qui tentait de freiner, suivi d’une horrible collision. Mon frère s’est précipité hors de la maison et a couru au bout de la rue pour voir une masse informe sur le chasse-pierres de la grosse locomotive. Des pièces de voiture étaient étalées un peu partout. Malheureusement, le conducteur de la voiture était décédé sur le coup.

À la maison, nous avons conclu qu’il y avait eu une collision et nous avons appelé les secours d’urgence. Mais nous nous sommes tous dit immédiatement :«Lenny n’a pas hurlé. Le train n’a pas dû siffler!»

Sur les lieux de l’accident, mon frère a reconnu ce qui restait de la voiture, celle du père d’un de ses amis et a immédiatement pensé qu’il devait annoncer la triste nouvelle à la famille. Quand le chef des secouristes est arrivé, mon frère lui a déclaré : «Le conducteur du train a dû omettre de siffler, car notre chien n’a pas hurlé, il le fait toujours!»

L’histoire de Lenny qui hurlait a rapidement fait le tour de notre petite communauté alors que tous partageaient la peine de l’épouse et de la famille. On spéculait beaucoup à savoir si le conducteur du train avait ou non activé le sifflet comme il le prétendait. Certaines personnes sont mêmes venues constater directement le phénomène du « chien hurleur » et elles sont reparties convaincues que le train n’avait pas dû siffler.

Privée de son pourvoyeur, la famille de 9 personnes était dans la misère. Un des avocats du comté, parmi les plus connus et les plus brillants, a décidé de porter plainte contre la tristement célèbre Soo Line au nom de la veuve et des enfants. (Des honoraires lui seraient versés que s’il gagnait son procès, bien sûr!) L’avocat a retenu les services d’un enquêteur et d’un technicien de son. Pendant des jours, à toute heure, les 2 hommes se sont retrouvés dans notre cour et notre maison, attendant les trains et enregistrant fidèlement les hurlements de Lenny. Lenny, fidèle à son habitude, soulignait de son hurlement caractéristique et perçant l’arrivée des convois ferroviaires près du passage à niveau ou était survenue la tragédie. Ils ont même enregistré ses hurlements alors qu’on entendait les sifflements de trains à des passages à niveaux voisins provenant des 2 directions lorsque le vent était favorable. L’avocat a été convaincu.

La preuve enregistrée, déposée au tribunal, ainsi que les témoignages des membres de ma famille ont convaincu le juge et le jury. La compensation versée à la famille a assuré leur avenir et protégé leur maison. Les archives du tribunal du comté indiquent bien que c’est le témoignage du chien qui a été retenu!
(Sr Mary K. Himens, S.S.C.M.)
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

il y a plein d'histoire de ce genre, et elles sont vrais! eh oui nos amis à 4 pattes sont quelquefois nos meilleurs avertisseurs face à un danger! bisous Gi M.A.B.